Chronique 44 : Vous avez dit du vin?
Avec le début du 21e siècle, les idées fourmillent de tous côtés chez Lassonde. Certaines, assez inattendues, se révèlent néanmoins très intéressantes.
Tout commence lorsque Jean Gattuso, président et chef de l’exploitation d’Industries Lassonde, revient de vacances au pays de ses origines avec une bouteille de vin qu’il dépose sur le bureau de Pierre-Paul Lassonde. Une bouteille… ? Plutôt un contenant Tetra Pak semblable à celui des jus Oasis. Si les Italiens peuvent vendre du vin dans de tels contenants, pourquoi ne pas rentabiliser les équipements en faisant la même chose?
Campée dans ses traditions, l’industrie vinicole s’ouvre davantage à des alternatives depuis les difficultés qu’a connues la production du liège. L’idée, loin d’être farfelue, fait son petit bonhomme de chemin. C’est ainsi que naît une nouvelle filiale : Vins Arista, du grec ancien, aristos, qui veut dire meilleur et fait en même temps un clin d’oeil à Aristide Lassonde. Son président, Jocelyn Tremblay, autrefois à la tête de la Société des alcools du Québec qui contrôle la vente d’alcool sur tout le territoire québécois, connaît très bien le domaine. En avril 2006, enfin, Vins Arista lance sa toute première cuvée : Bistro Mundo.
Avec l’arrivée de l’oenologue et maître de chais Jean-Yves Plamondon, en 2009, Vins Arista prend de nouveaux galons. À Bistro Mundo s’ajouteront au fil du temps les gammes Globe Trotter, Au quotidien, Aroma mi amore, The Shrink, Arte Nova, Double Vie, Réserve de Bortilly et la toute récente Vivre dans la nuit. Aujourd’hui une filiale à part entière, Vins Arista continue d’offrir ses vins dans les marchés d’alimentation et dans les succursales de la SAQ. Et les ventes vont bon train!
Prochaine chronique : Un même esprit d’entrepreneuriat…