Chronique 41 : Un effort collectif dont on peut être fier
Les années 1990, on se rappelle, sont marquées par une quête d’efficacité dans tous les secteurs industriels en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. On recherche l’efficience des politiques, processus et méthodes de travail de même que la qualité du produit final, mais on veut aussi en afficher la preuve. Tout le monde connaît ISO, n’est-ce pas?
Dans le domaine de l’alimentation, la certification HACCP surpasse celle d’ISO. Encore plus rigoureuse, elle est spécifiquement adaptée aux particularités de la production et de la mise en marché de produits qui se retrouvent sur la table des consommateurs. Voilà pourquoi Martine Girard, vice-présidente Contrôle de la qualité, opte pour cette certification et convainc la haute direction de Lassonde de l’obtenir.
Dès 1997, le comité pluridisciplinaire mis sur pied à cet effet y travaille d’arrache-pied. Les étapes pour l’obtention de la certification touchent tous les services, toutes les installations et tous les employés, qui y consentent des efforts importants pendant deux ans. Un effort collectif qui atteint son apogée, en 1999, avec l’audit de la deuxième usine de Rougemont validant l’octroi de la certification HACCP.
L’annonce officielle en est d’ailleurs faite de façon spectaculaire à tous les employés de Lassonde rejoints par satellite sur leurs lieux de travail. Tandis que, depuis la salle de conférence du siège social où tout le conseil d’administration est réuni, Martine Girard rend compte de la visite des inspecteurs, un immense bandeau Certifié HACCP est installé sur le haut des murs extérieurs des deux usines de Rougemont.
Première entreprise à recevoir cette certification au Canada, Lassonde entreprendra plus tard la même démarche dans ses autres usines canadiennes.
Prochaine chronique : et si tout s’arrêtait…